Intérêt Personnel

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• L'homme est une fin en soi

  Pourquoi l'homme a-t-il besoin de la moralité ?

  La réponse typique est que nous devons apprendre à nier nos propres intérêts et notre bonheur dans le but de servir Dieu ou d'autres personnes - et la moralité va nous apprendre à le faire.

  La réponse de Rand est radicalement différente. Le but de la moralité, soutient-elle, est de nous enseigner ce qui est dans notre intérêt, ce qui produit le bonheur.

  “L'homme n'a, observe-t-elle, aucun code automatique de survie. . . . Ses sens ne lui disent pas automatiquement ce qui est bon ou mauvais pour lui, ce qui bénéficiera à sa vie ou la mettra en danger, quels sont les objectifs qu'il devrait poursuivre et par quels moyens les atteindre, de quelles valeurs sa vie dépend, quel plan d'action est nécessaire.”

  C'est ce que la science de l'éthique étudie - et ce que l'Objectivisme offre. “L'homme doit choisir ses actions, ses valeurs et ses objectifs, résume-t-elle, selon le standard propre à l'homme - en vue d'atteindre, de maintenir, de satisfaire et d'apprécier cette valeur ultime, cette fin en soi, qui est sa propre vie.”

  

• L'homme est une fin en soi

  Rand se voyait consciemment comme quelqu'un de moralement radical et révolutionnaire, qui conteste à la fois la damnation classique de l'égoïsme comme le mal et la glorification classique de l'altruisme, la doctrine selon laquelle l'homme doit vivre pour les autres, comme le bien.

  Elle fait valoir que l'égoïsme bien compris ne signifie pas faire tout ce que vous avez envie de faire ou exploiter les autres, et que l'altruisme ne signifie pas la bienveillance ou la bonne volonté, mais le contraire.

  The Objectivist ethics holds that the actor must always be the beneficiary of his action and that man must act for his ownrationalself-interest. But his right to do so is derived from his nature as man and from the function of moral values in human life — and, therefore, is applicable only in the context of a rational, objectively demonstrated and validated code of moral principles which define and determine his actual self-interest. It is not a license “to do as he pleases” and it is not applicable to the altruists’ image of a “selfish” brute nor to any man motivated by irrational emotions, feelings, urges, wishes or whims.

  — Ayn Rand, “Introduction,” The Virtue of Selfishness

  Ayn Rand on the Pursuit of Happiness

• L'homme est une fin en soi

  L'éthique, selon Rand, est une science. Elle étudie les valeurs que vous devez atteindre et les vertus que vous devez pratiquer pour trouver le bonheur.

  Une projection concrète de l'idéal moral, une vision de ce que vous devriez chercher à incarner en votre âme, est cruciale à cette science. “Un traité philosophique complet définissant les valeurs morales, avec une longue liste de vertus à pratiquer, écrit-elle, ne fera pas l'affaire ; il ne transmettra pas ce que l'homme idéal serait et comment il agirait. . . . Il n'y a aucun moyen d'intégrer une telle somme sans projeter une figure humaine réelle, une concrétisation intégrée qui éclaire la théorie et la rend intelligible.”

  Seul l'art peut y parvenir. L'objectif déclaré de Rand en tant qu'écrivain de fiction est la projection d'un homme idéal ; ses autres œuvres représentent la théorie derrière cette vision.

  Par conséquent, pour comprendre la nouvelle moralité que propose Rand, vous devez explorer à la fois ses romans et ses œuvres, ce que ces liens vous aideront à faire.

  Interview with
  Ayn Rand (1959) The Virtue of Selfishness Altruism The Fountainhead Moral Virtue Atlas Shrugged